Google+ Vie d'Une Algérienne: Vie étudiante #2

14.2.17

Vie étudiante #2

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Désillusion n°4
La liberté financière!
Je pensais qu'en quittant le domicile familial, je serais libre de mes achats.
Y a toujours une frustration énorme quand ton père ou ta mère te dis: "Non. Je te l’achèterai pas!".
Du coup, je pensais qu'en étant "adulte" je dépenserais, dépenserais, me ferais plaisir comme en vengeance à tous ces "Non".
Et que je pourrais dépenser mon argent comme DiCaprio dans Wolf of Wall Street.
Dégainer un style à la Victoria Beckham, faire des jaloux, bref montrer de la richesse là où il n'y en a pas (ouais c'est bof, mais bon, nouveau départ, nouveau style qui en jette, c'est classique).

Déjà, la Désillusion n°3 m'a calmée direct et l'appel des parents à propos de ma crise financière, ça a exterminé mes ardeurs d'élévation superficielle!
Les seuls nouveaux habits que je me suis offert, c'était des habits en soldes.
Comme toujours.
Pas de changement, et c'est pas plus mal.


Désillusion n°5
La solitude.
En plus d'inviter personne chez moi parceque c'est pas trop mon genre, niveau vie sociale, c'était pas trop la folie à la rentrée..
En gros, je traînais avec deux filles, qui ne suivaient même pas la même formation que moi.
Solitude: 1.
Chez moi, c'est vide, rien à faire. Pas de déco. Mais au moins j'ai un toit!
Solitude: 2. Reconnaissance: 1.
Je comprenais pas, je voulais être stylée, hype, comme si le fait d'être seule entraînait le fait que je devienne aussi populaire que Selena dans Gossip Girl.

Ou plutôt comme si ma solitude nouvelle devait être compensée par une popularité..
J'ai vite abandonné cette quête à la popularité et j'ai laissé la vie faire le reste.
Aujourd'hui j'ai des potes, c'est cool non?
(J'te fais pitié? C'est pas grave moi aussi!)


Désillusion n°6
Les études
Tu vois la working girl, à la Victoria Beckham, qui a toujours du style, un emploi du temps monstre, qui est toujours busy?
Je voulais être comme ça: une nana qui passe sont temps à travailler, qui a des résultats de première de classe, qui prend son pied dans son travail, tout en dégainant un style à faire des jalouses.
Déjà, les Désillusion n°3 et Désillusion n°4 m'ont encore une fois fait changer d'avis.
Puis les cours m'ont achevée. Non vraiment!
Disons que initialement j'avais des journées de cours, au début assez soft, puis c'est devenu n'importe quoi.
J'avais cours toute la journée, je rentrais crevée, je cuisinais un plat de pâte à la one again on stock. Niveau culinaire, c'était zéro.
Le style que j'avais était un jour sur deux celui de Big Mama. En n'oubliant pas les cernes.
Le pire: je détestais les matières..
Et la plupart des profs (un prof beauf comme tu peux pas t'imaginer, une prof qui fait semblant d'avoir de l'autorité, et je passe le reste sous silence).
J'étais tout sauf la fille qui s'éclatait dans sa nouvelle vie.


Toutes ces désillusions, m'ont un peu (beaucoup) déprimée, mais il faut dire qu'avec l'habitude et en me rendant compte de la chance que j'avais à pouvoir vivre cette expérience, j'y ai pris goût!
Et découvrir de nouvelles personnes m'a aussi aidé à apprécier davantage cela :)

Je remercie ma famille, mes potes et la vie de m'avoir permit cette expérience dans des conditions plus que potables!
Expérimentalement votre!

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